Je l’ai croisée il y longtemps à Biarritz, pour ne plus jamais m’en détacher
Qu’elle est belle !

Je craque devant son regard de fausse ingénue minaudant, ses doigts écartés si fins et élégants cachant à peine sa bouche qui esquisse un sourire, lui aussi faussement gêné ; ses beaux et longs cheveux relevés en chignon ; ses traits fins et réguliers ; les plis de son vêtement dont la bretelle tombe négligemment révélant la délicatesse de son épaule gauche ; son large et beau décolleté qu’elle expose sans pudeur ; et la finesse des doigts relevés de sa main droite, le majeur rejoignant le pouce, que l’on ne fait que deviner ici ; son regard qui évite le mien, se réfugiant sur quelque détail du sol. Quel charme dans ce regard à la fois doux et espiègle !

Oh ! Elle sait bien ce qu’elle fait, va : elle sait bien que je ne lui résiste pas !
Elle, c’est La Malicieuse,
de Georges van der Straeten
(1856-1941) – bronze
juste un petit point : Georges Van der Straeten (1856-1928)
https://www.galerie-atena.com/buste-en-bronze-lingenue-signe-georges-van-der-straeten-18561928-xml-243_259-6631.html 😉😜
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ah mais, votre commentaire a un double intérêt, cher Monsieur Karouge. D’abord de rectifier la date de la mort de ce bon Van der Straeten, et ensuite de nous montrer les doigts de la main droite que mon cliché n’avait pas saisis, ils sont tellement délicats
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